o modernost
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v ëeském divadie
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Qu'EST-CE QUE LA NOUVEL1E
bezzuby hies, misto uchvatu hledani ruky, abys nakonec zlamal vëjire, jez ti
kynou a za nimiz se skr^va tvaf. Reë, kteri taji osudy podzimü, tak nahlé jako
ryzi stezka, feë, kterS nekonëi smirem. StreHm se byti hluënym a mate më
pribyvajici tma pred svit4nim. PopraSek smrti ulpël mi na kabatë a ve vla-
sech, divokost zvifat, okrouhlé oko ptakü më rozbësftovaly jako mësic a hud-
ba ëernochü. Budu strasiti volanim a hlasem krivého rohu, byt bych i mlcel.
Budu houkati chodë po nocich a zastavim se pod oknem tohoto mësta, abych
rval svoje nSfky. P14ë nepodobny padani listkfl veliké ruze, jeë poëitate. Na
neshledanoul Miluji vas a zurim, miluji vas a sténam strachy pro pachole, jez
mi berou, na které saha smrt a poznamenavé je kri2em. Vynesu svoji mrtvou
z mësta,_ ostré barvy r>4rozi budou hofekovati svymi jedy, a pfed prüvodem
se zebraci pohnou s nohy na nohu. Püjdu, züstartte, vyhnëte se hrüzam
medvëdi svatby.
modernostjsouc vymoienosti a vysadou
je prostè vzestupern a pokrokem
(K. Teige: Film)
Atmosféra, ve které vznikalo Osvobozené
divadlo. byla v souvislé fadë s tëmi umë-
leck^mi napëtfmi, ze kterych se uvoliïovafy
bdsnické knihy Seifertovy, Wolkerovy, Ne-
zvalovy, Vanëurovy, byla to atmosféra kri-
tické pohotovosti Karla Teigeho, formového
oëiéfovénf prostorovych a vytvamych praci,
kterou zacal J. Krejcar, Vit Obrtel, Jar.
Fragner, K. Honzik, E. Linhart, Feuerstein,
Styrsky, Toyen. Cfm hloubëji k poéétküm,
k ëlanküm v „Cervnu", ke sborniküm „De-
vëtsilu", almanachu „2ivotu", ëfm b\ii
k mladi vyjmenovan^ch umëlcü, ëim d51 do
vzpommek, tim této atmosfére pfibyva na
krèse. Nejen ze tato atmosféra s jedné
strany representuje svëzest a odvahu, ale
ani s druhé strany, v prostfedf, v nëmë se
této generaci bylo uplatftovat, nebylo té
üstupnosti, ohleduplnosti a „uznini", byf
i „proti své vüli". Uméld oficielni nemëlï
vubec stafeckého strachu z mlédf, a vërili
stejnë nové sfle jako bezvyznamnosti ëebosi
/indrich H o n zl
nového. Sebevèdomf tëchto oficielmch umël
cü bylo tak dükladné, ie bylo mozno je
nazvat silou. Nenf opravdu nutno bat se
mladi. Mladi. nejen 2e je vëdycky kr^sné,
bohaté, plné moinostf, obdivuhodné, sliëné
a co jeètë dél ale mlédi, mladi samo,
jako jeho püvab a krasa, je argumentem
kr&tkodechym. A „sila" at' uz to bylo
sebevédomi, nebo vira ve své düvody, se
uplatnila také proti >Pnové generaci". A tak
tu stily proti mladé generaci oficielni sily
bez souruëenstvi generacniho, vëkového, ale
se souruëenstvim uznaného uméni, Ostrost,
lépe hrubstvi, se kter^m uvital „generaci"
Jos. Kodiëek, F. Peroutka, lze vskutku vy-
loiit jen jako ütok na „mlad i", na „ge
neraci". Mlèdi jeho püvab opravdu
snadno podléha. Ale to nebylo jen mlédi,
jen jeho odvaha, co vytvorilo umëleckou
krisi povaleënou, to nebyla jen „generace",
jako skupina a vëkovy prümër, co vytvarelo
nové tvary svëtové architektury. které pro
KAREL TEIGE (Prague) Page de pêriodique.
phiques libres, il s'agit toujours de la
conformation d'une surface. Ce fait
explique pourquoi ce sont justement les
peintres nouveaux, les abstraits qui
devaient devenir les inventeurs de la
Nouvelle Typographic II nous est
impossible de donner ici accessoirement
une histoire de la peinture nouvelle; il
suffit d'examiner les expositions de peinture
abstraite pour voir cette correlation évidente
entre cette peinture pure et la
Nouvelle Typographic D'ailleurs,
contrairement a ce que pensent maints de
ceux qui n'ont pas compris non plus la
peinture abstraite, ce n'est pas la une
corrélation de forme, mais d'origine.
La peinture abstraite est une expression
sans but de rapports de couleurs et de
formes pures sans interventions littéraires.
La typographic est l'ordonnance optique
(esthétique) d'éléments donnés (besoins
pratiques, caractères, images, couleurs, etc.)
sur une surface. La difference entre la
peinture et la typographic est done seule-
ment qu'en peinture les éléments sont
abandonnés au libre choix de l'artiste et
que la production qui en résulte ne poursuit
aucun but pratique. C'est pourquoi le typo-
graphe de nos jours ne peut rien faire de
rnieux que de s'occuper tout spécialement
de l'étude de la conformation des surfaces
en partant de la peinture abstraite.
La rapidité des relations modernes com-
porte une réserve stricte pour la quantité
du texte de ntênie qu'une disposition éco-
nomique pour son ensemble. La typogra
phic devait inventer des répartitions plus
simples et plus claires que les titres a axe
central et, en rnême temps, leur donner
plus de charme optique et plus de diversité.
En Italië, Marinetti, dans Les Mots en liberie
füturistes (1919), en Allemagne, le da
daïsme, antérieurement déjd, donnèrent
une première impulsion a ce nouveau déve-
loppeme'nt de la typographic. Aujourd'hui
encore, beaucoup de gens qui ne se sont
pas donné la peine de scruter ces raisons,
considèrent le dadaïsme comme une pure
stupidité. Ce n'est que plus tard que l'on
estimera a sa juste valeur l'oeuvre impor
tante, comme initiateurs, des Haussmann,
des Heartfield, des Grosz, des Huelsenbeck
et autres dadaïstes. En tous cas, les feuilles
volantes et autres écrits de dadaïstes, remon
tant jusqu'au temps de la guerre, constituent
les plus anciens documents de la Nou
velle Typographic en Allemagne. Vers
1922, ce mouvement prend de l'extension.
Quelques peintres abstraits font de l'ex-
périmentation typographique. Le cahier
Cl:SAK DOME LA-N IE UIVENHUIS Annonce. Photomontage.