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a) Three-dimensional photomontage in the architecture section. b) From
the Spanish section. Photographic presentation of cultural monuments in
a frame of laminated wood also serving as a light screen. ArchitectsJ. A-
Coderch and M. Vails. c) A glimpse of the section "Colour and Form in
Sports Equipment". Arch.V. Viganö and E. Freyrie. (Photo Farabola.)
d) e) Two partial views of the section dedicated to studies in proportions.
Exhibition structure of standardised steel-tube elements offering numerous
constructional possibilities. Arch.Carla Marzoli and Francesco Gnecchi.
a) Raumliche Photomontage in der Architekturabteilung. b) Aus dem
Sektor Spanien: Photographische Presentation von Kulturdenkmalern in
einem Rahmen aus Holzlamellen, der gleichzeitig als Lichtschirm dient.
ArchitektenJ. A. Coderch und M. Vails. c) Blick in die Abteilung
„Farbe und Form des Sportartikels". Arch. V. Viganö und E. Freyrie.
(Photo Farabola). d) e) Zwei Teilansichten aus der Abteilung der Pro-
portionsstudien. Ausstellungsstruktur aus genormten Stahlrohrelementen
mit zahlreichen Montagemöglichkeitcn. Arch. Carla Marzoli und Fran
cesco Gnecchi.
a) Photomontage tridimensionnel dans la section d'architecture. b) Sec
tion d'Espagne: presentation photographique de monuments historiques,
montée sur une armature k lamelles de bois servant en même temps de ja
lousie. ArchitectesJ. A. Coderch et M. Vails. c) Vue de la section «Cou
leur et forme de Particle de sport». Arch. V. Viganö et E. Freyrie. (Photo
Farabola) d) e) Deux vues partielles de la section consacrée aux etudes
sur les proportions; squelette en éléments de tubes d'acier standard. Arch.
Carla Marzoli et Francesco Gnecchi. (Photo Farabola).
Depuis quelques décades, on assiste a la naissance d'une
nouvelle esthétique de l'espace, dont les possibilités, tant
statiques que dynamiques, découlent d'une utilisation con
séquente des nouveaux matériaux mis a notre disposition par
la science et l'industrie. II est encourageant de voir ces idéés, tout
d'abord suggérées par des ingénieurs et des constructeurs de
ponts, puis consciemment formulées pour la première fois
dans toute leur clarté par des architectes comme Le Corbusier
et des sculpteurs comme Pevsner et Calder, trouver aujour-
d'hui en Italië leur intégration dans la vie de tous les jours et
dans l'activité productrice. Les expériences de l'art moderne
qui, a Paris, s'empoussièrent bien souvent en des ateliers décré-
pits, ont été reprises a la neuvième triënnale de Milan avec un
jeune enthousiasme dans de vastes proportions. Exposition par
définition temporaire, la triënnale peut s'offrir le luxe de
donner un caractère expérimental a ses recherches plastiques
et architecturales, qu'il s'agisse de structures ou de salles, et
même se permettre, parfois, de fécondes erreurs.
Dès l'arrivée sur l'escalier qui conduit a la triënnale, le visi
teur est pour ainsi dire intégré a l'organisation de l'espace
de l'exposition. L'espace, en effet, n'est plus cette neutre réalité
insensiblement enclose entre quatre murs. La bouclé de néon
dont la lumineuse hardiesse traverse en toute liberté l'espace
ambiant, transforme le volume de tout le hall de l'escalier en
une réalité concrète et comme tactile au regard. En gravissant
l'escalier, le visiteur cesse d'être spectateur passif, car chacun
de ses pas, modifiant les perspectives, fait de lui le co-créateur
de l'espace ou il se meut.
Ce principe de l'active aperception spatiale trouve par la suite
un développement conséquent, et se manifeste tout spéciale-
ment la oü la conception des salles est spécifiquement réservée
a un thème donné. II faut toutefois constater que l'on n'a pas
toujours évité, ici, le défaut d'avoir recours a une présentation
trop dispendieuse et ne laissant done plus prendre toute sa
valeur a l'objet présenté. Sans doute, les artistes [Suite i ia page 47i]